À l’heure actuelle, si on accuse les supermarchés, à raison, de jeter des denrées alimentaires encore consommables ou on clame que les collectivités doivent faire des efforts, nous, citoyens, ne sommes pas en reste quant à notre marge de progression. Eh oui, selon l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, le gaspillage alimentaire représenterait 30 kg par an et par habitant, soit un budget de 100 € qui part directement à la poubelle. Fort heureusement, il est évitable par de simples gestes : vous nous suivez ?
Rassurez-vous, il n’y a pas que dans notre charmant pays que le gaspillage alimentaire est monnaie courante. À travers le monde, près de 1/3 de la totalité de la nourriture produite pour la consommation est perdue ou gaspillée : cela ne représente pas moins de 1,3 million de tonnes par an ! Loin de nous l’idée de vous déculpabiliser : au-delà du gaspillage, ce problème est très symptomatique de notre société de consommation de masse. Rappelons que, alors même les pays comme le nôtre vivent dans l’opulence, 25 000 personnes dont 10 000 enfants meurent chaque jour de faim ou d’une cause associée à travers le monde. Faire notre part, à notre petite échelle pour réduire ce gaspillage alimentaire, n’est peut-être pas un gros effort non ?
Le gaspillage alimentaire est un véritable fléau : qui n’a jamais jeté un aliment passé, défraîchi ou encore oublié au fond du frigo un peu trop longtemps après l’avoir acheté ? Nous avons tous, un jour où l’autre, commis ce geste répréhensible. D’après une étude de l’Ademe, dans son dossier publié en juillet 2022 Comment traquer le gaspillage alimentaire ?, la plupart des produits alimentaires jetés sont des produits frais, à savoir des légumes (31 %) et des fruits (19 %). Viennent ensuite les liquides (24 %) ainsi que le riz, les pâtes ou encore les céréales (12 %).
Rien ne vous choque dans notre dernière phrase ? Le riz, les pâtes et tous les produits secs… ne périment pas ! Non ! Sur les emballages de ces produits, si vous ne les achetez pas en vrac, vous trouverez une DLUO. Kesako ? Différente de la DLC (date limite de consommation) qui doit être scrupuleusement respectée pour ne pas risquer votre santé et qui s’applique essentiellement à des produits frais tels que le fromage, la viande, le poisson, la date limite d’utilisation optimale (DLUO) indique une date au-delà de laquelle l’aliment risque de perdre en qualité gustative, voire nutritive, mais reste tout à fait consommable. Ouvrez donc l’œil avant de jeter quoi que ce soit à la poubelle !
Mais pourquoi continuer à jeter des aliments qui auraient pu être consommés à la poubelle ? Nous oublions que derrière chaque produit il y a des personnes qui les cultivent et qu’il est le résultat d'efforts et de patience. En consommant en supermarché, en voyant ces produits industrialisés en abondance, difficile d’y voir la main de l’homme et de se rendre compte de la valeur des aliments. Ensuite, il y a ce que nous faisons de ces produits : après une journée de travail, parfois on va au plus facile et rapide, et c’est normal. Il y a aussi le fait que parfois nous n’avons pas envie de consommer les restes et de manger deux fois la même chose. Vous l’aurez compris : il s’agit de mauvaises habitudes, qui sont plus faciles à perdre que vous ne le pensez.
Cela peut paraître tout bête, mais en changeant votre manière de faire les courses, vous considérez autrement les aliments que vous achetez. Par exemple, sur un marché, en achetant les tomates de ce petit producteur, qui les a fait pousser amoureusement, et aussi pour nourrir sa famille, vous aurez du mal à les laisser se gâcher. Essayez, vous verrez : en mettant un visage sur ces tomates, elles paraîtront bien précieuses !
Le supermarché, le petit magasin bio ou encore le maraîcher peuvent être de vrais lieux de tentation : on se laisse aller à des achats impulsifs pour différentes raisons, qui vont du paquet de biscuits alléchant à l’envie de tout manger. Pour éviter de céder à vos envies du moment, du moins à les rendre plus raisonnables et raisonnées, il suffit de préparer vos achats, oui oui. Déjà, la règle d’or c’est de ne pas partir faire les courses quand on a faim : vous aurez envie de tout manger… et donc d’acheter bien plus qu’il ne faut !
Bien sûr la liste, qui peut correspondre à un menu établi pour la semaine ou pas, permet d’éviter les débordements. Vous vous en tiendrez strictement à ce dont vous avez besoin, ni plus ni moins. À la fin de la semaine, vous ne vous retrouverez pas avec des produits frais qui ne le sont plus vraiment sur les bras. Aussi, pensez à bien regarder les DLC, date limite de consommation, quand vous achetez yaourts, œufs et autres produits périssables. Pour les fruits et légumes, hormis tout ce qui conserve un moment (courges, citrouille…), le mieux reste d’acheter ce dont vous avez besoin en frais au fur et à mesure : vous aurez ainsi bénéficié d’un goût optimal et des vitamines contenues dans les fruits et les légumes.
Les promotions, si cela concerne des denrées périssables, oubliez, à moins que vous ayez prévu de faire des conserves ou des confitures dans les jours qui suivent ou encore d’inviter des amis à la maison. C’est alléchant, vous avez l’impression que vous pourriez faire des économies, mais au final, vous serez sans doute perdant ! À la place, privilégiez le vrac quand cela est possible, pour acheter seulement ce dont vous avez besoin, ainsi que les produits à la coupe : pas de gâchis !
Comme vous avez pu le voir, les aliments défraîchis ça peut arriver. Mais en les conservant bien, vous pouvez en prolonger la durée de vie et donc éviter qu’ils ne trépassent prématurément :
Pour éviter de vous lasser de votre ratatouille que vous avez cuisinée dans une quantité équivalente à celle pour nourrir un régiment et devoir la jeter, rien de plus simple :
Bien sûr, cela marche avec d’autres restes.
Et de manière générale, veillez à :
Pour aller encore plus loin, cuisinez vos fanes et pelures !
Vous voyez, ce n’est pas compliqué : cela pousse même à la créativité. Votre alimentation en sera positivement impactée ! 🙌
Rassurez-vous, il n’y a pas que dans notre charmant pays que le gaspillage alimentaire est monnaie courante. À travers le monde, près de 1/3 de la totalité de la nourriture produite pour la consommation est perdue ou gaspillée : cela ne représente pas moins de 1,3 million de tonnes par an ! Loin de nous l’idée de vous déculpabiliser : au-delà du gaspillage, ce problème est très symptomatique de notre société de consommation de masse. Rappelons que, alors même les pays comme le nôtre vivent dans l’opulence, 25 000 personnes dont 10 000 enfants meurent chaque jour de faim ou d’une cause associée à travers le monde. Faire notre part, à notre petite échelle pour réduire ce gaspillage alimentaire, n’est peut-être pas un gros effort non ?
Le gaspillage alimentaire est un véritable fléau : qui n’a jamais jeté un aliment passé, défraîchi ou encore oublié au fond du frigo un peu trop longtemps après l’avoir acheté ? Nous avons tous, un jour où l’autre, commis ce geste répréhensible. D’après une étude de l’Ademe, dans son dossier publié en juillet 2022 Comment traquer le gaspillage alimentaire ?, la plupart des produits alimentaires jetés sont des produits frais, à savoir des légumes (31 %) et des fruits (19 %). Viennent ensuite les liquides (24 %) ainsi que le riz, les pâtes ou encore les céréales (12 %).
Rien ne vous choque dans notre dernière phrase ? Le riz, les pâtes et tous les produits secs… ne périment pas ! Non ! Sur les emballages de ces produits, si vous ne les achetez pas en vrac, vous trouverez une DLUO. Kesako ? Différente de la DLC (date limite de consommation) qui doit être scrupuleusement respectée pour ne pas risquer votre santé et qui s’applique essentiellement à des produits frais tels que le fromage, la viande, le poisson, la date limite d’utilisation optimale (DLUO) indique une date au-delà de laquelle l’aliment risque de perdre en qualité gustative, voire nutritive, mais reste tout à fait consommable. Ouvrez donc l’œil avant de jeter quoi que ce soit à la poubelle !
Mais pourquoi continuer à jeter des aliments qui auraient pu être consommés à la poubelle ? Nous oublions que derrière chaque produit il y a des personnes qui les cultivent et qu’il est le résultat d'efforts et de patience. En consommant en supermarché, en voyant ces produits industrialisés en abondance, difficile d’y voir la main de l’homme et de se rendre compte de la valeur des aliments. Ensuite, il y a ce que nous faisons de ces produits : après une journée de travail, parfois on va au plus facile et rapide, et c’est normal. Il y a aussi le fait que parfois nous n’avons pas envie de consommer les restes et de manger deux fois la même chose. Vous l’aurez compris : il s’agit de mauvaises habitudes, qui sont plus faciles à perdre que vous ne le pensez.
Cela peut paraître tout bête, mais en changeant votre manière de faire les courses, vous considérez autrement les aliments que vous achetez. Par exemple, sur un marché, en achetant les tomates de ce petit producteur, qui les a fait pousser amoureusement, et aussi pour nourrir sa famille, vous aurez du mal à les laisser se gâcher. Essayez, vous verrez : en mettant un visage sur ces tomates, elles paraîtront bien précieuses !
Le supermarché, le petit magasin bio ou encore le maraîcher peuvent être de vrais lieux de tentation : on se laisse aller à des achats impulsifs pour différentes raisons, qui vont du paquet de biscuits alléchant à l’envie de tout manger. Pour éviter de céder à vos envies du moment, du moins à les rendre plus raisonnables et raisonnées, il suffit de préparer vos achats, oui oui. Déjà, la règle d’or c’est de ne pas partir faire les courses quand on a faim : vous aurez envie de tout manger… et donc d’acheter bien plus qu’il ne faut !
Bien sûr la liste, qui peut correspondre à un menu établi pour la semaine ou pas, permet d’éviter les débordements. Vous vous en tiendrez strictement à ce dont vous avez besoin, ni plus ni moins. À la fin de la semaine, vous ne vous retrouverez pas avec des produits frais qui ne le sont plus vraiment sur les bras. Aussi, pensez à bien regarder les DLC, date limite de consommation, quand vous achetez yaourts, œufs et autres produits périssables. Pour les fruits et légumes, hormis tout ce qui conserve un moment (courges, citrouille…), le mieux reste d’acheter ce dont vous avez besoin en frais au fur et à mesure : vous aurez ainsi bénéficié d’un goût optimal et des vitamines contenues dans les fruits et les légumes.
Les promotions, si cela concerne des denrées périssables, oubliez, à moins que vous ayez prévu de faire des conserves ou des confitures dans les jours qui suivent ou encore d’inviter des amis à la maison. C’est alléchant, vous avez l’impression que vous pourriez faire des économies, mais au final, vous serez sans doute perdant ! À la place, privilégiez le vrac quand cela est possible, pour acheter seulement ce dont vous avez besoin, ainsi que les produits à la coupe : pas de gâchis !
Comme vous avez pu le voir, les aliments défraîchis ça peut arriver. Mais en les conservant bien, vous pouvez en prolonger la durée de vie et donc éviter qu’ils ne trépassent prématurément :
Pour éviter de vous lasser de votre ratatouille que vous avez cuisinée dans une quantité équivalente à celle pour nourrir un régiment et devoir la jeter, rien de plus simple :
Bien sûr, cela marche avec d’autres restes.
Et de manière générale, veillez à :
Pour aller encore plus loin, cuisinez vos fanes et pelures !
Vous voyez, ce n’est pas compliqué : cela pousse même à la créativité. Votre alimentation en sera positivement impactée ! 🙌
Inscris-toi à notre newsletter pour des astuces que même Mère Nature attend avec impatience...