Si l’on sait que la fessée a des effets délétères sur les enfants à court et à long terme, quel est le chemin à prendre pour une éducation bienveillante ? Voici quelques idées afin d’amorcer un changement.
Se mettre à la place de l’enfant
C’est la base ! On le sait aujourd’hui grâce aux avancées de la neuroscience : le cerveau des enfants n’est pas du tout constitué de la même manière que celui des adultes. Souvent bouleversé par des flots d’émotions bien compliquées à gérer, l’enfant a besoin du regard bienveillant de ses parents et de leur aide pour traverser ces tempêtes. Ainsi, en situation de tension, quand l’enfant fait une crise ou dit non à tout, accompagnez-le et rassurez-le. Demandez-vous de quoi votre enfant a besoin : c’est souvent de cette façon que vous trouverez la solution.
Répondre à ses besoins
Cela paraît une évidence, mais parfois, en tant que parent, à cause de la fatigue ou des soucis, on en oublie de répondre aux besoins élémentaires de nos enfants, qu’ils soient physiologiques ou psychologiques. Répondre à ses besoins est pourtant une priorité : c’est une manière de dire « tu es important pour moi, je suis là pour toi ». Cela implique d’être présent, d’avoir une grande écoute… et des bras toujours prêts à consoler un chagrin ou à recharger les batteries émotionnelles.
Écouter ses émotions
Le plus grand cadeau que vous pouvez faire à votre enfant, c’est d’écouter toutes les émotions qu’ils vous délivrent, sans les juger même si elles sont difficile à recevoir. Colère, joie, tristesse, peur, accueillez-les et accompagnez votre enfant pour qu’il les vive positivement et sans culpabilité. Cela fera de lui un adulte bien dans ses chaussures et qui n’aura pas peur d’exprimer ce qu’il ressent.
Lui laisser une grande part de liberté
En fonction de son âge et à partir du moment où il n’est pas en danger, laisser votre enfant libre de faire ce qu’il veut est le meilleur moyen pour qu’il s’épanouisse et connaisse ses propres limites. Cela instaure également une relation de confiance incroyable : quand vous laissez votre enfant faire – prendre une décision pour son activité périscolaire ou, pour les plus petits, descendre un toboggan la tête la première – vous lui transmettez l’idée qu’il est capable et que lui seul sait ce qui est bon pour lui. Après tout, n’est-ce pas là la meilleure voie pour en faire un être libre et indépendant ?
L’aimer tel qu’il est
Voilà, pour conclure cette petite initiation à l’éducation bienveillante, la plus belle chose que le parent que vous êtes pouvez donner à votre petit : un amour inconditionnel, malgré ses différences, les chemins tortueux qu’il peut prendre, les choix qui ne sont pas toujours ceux que vous souhaitez pour lui, malgré ses sautes d’humeur ou son caractère bien trempé. Dites-lui à l’envi que vous l’aimez, comme il est, de la tête aux pieds.
Ah oui, dernier point important : s’occuper de soi. Un parent bienveillant est un parent qui prend soin de lui, en nourrissant ses passions, en s’aimant et en s’accordant des temps de respiration…