Le Zéro Déchet, pour tous
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On a testé la cup pour vous !

On a testé la cup pour vous !

Marre de rejouer "à la recherche du tampon perdu" tous les mois ? J’ai testé la cup et je vous dis tout !

Mais, qu’est-ce que c’est que cette chose là ?

Fabriquée en silicone médical, c’est une petite coupe d’un diamètre de 4,5 cm pour une longueur de 5 cm environ.
Elle s'adapte à toutes les femmes, et se décline en deux tailles : pour faire simple la taille 1 pour les femmes sans enfant – on dit nullipare, mais on est d'accord que c'est moche comme mot, non ? –  et la taille 2, post accouchement.
Concrètement, il suffit de la plier pour l’insérer, elle se déploie ensuite comme une petite ventouse dans le vagin pour recueillir le flux durant la journée.

À la découverte de la cup

Fortement encouragée par une amie, j’ai commencé par faire des recherches sur internet; les infos que j'ai pu trouver (cela ne me semblait pas compliqué, pour être honnête, il s'agissait juste de sauter le pas) m'ont convaincue de tenter l'aventure :

Hygiénique, les bactéries ne se déposent pas sur la cup puisqu’elle est en silicone médical.
Il suffit de la stériliser en la plongeant dans l’eau bouillante quelques minutes avant chaque cycle (c’est plus rapide que de cuire un oeuf !), puis de la rincer à l’eau claire entre chaque utilisation.

Économique, terminés les achats massifs de tampons et serviettes hygiéniques tous les mois. La cup coûte entre 20 à 30 euros et se conserve 5 à 10 ans ! On vous laisse sortir la calculette, en ce qui me concerne, l'économie sur le long terme se chiffrera en centaines d'euros. Eh oui !

Écologique, adieu les serviettes non recyclables, et les tampons dans les WC. La cup est réutilisable, et se préoccupe aussi bien de notre santé que de la planète.

La question de la santé m'interpellait également. Comme beaucoup, j’avais entendu parler des perturbateurs endocriniens, et des effets potentiellement nocifs des tampons qui, en asséchant la flore vaginale, favorisent mycoses et autres joyeusetés.
La cup était la seule réponse à ces questions, en l’état actuel des connaissances :)

Attention : contrairement à une idée reçue, elle ne protège pas du Syndrome du Choc Toxique (SCT). Comme les tampons, ou pour tout ce qui serait amené à entrer dans votre vagin (^^), il vous faut avoir une hygiène irréprochable. Par contre, et c’est un net plus par rapport aux tampons, les conditions d'anaérobie de la cup limitent la prolifération de bactéries, et, comme je vous le disais plus haut, le silicone médical de la cup n’absorbe pas les sécrétions, ce qui permet à votre corps de mieux se défendre.

Voilà, c’est donc suite à ces découvertes “révolutionnaires” que j’ai craqué pour ma cup :)

Au commencement était… la galère !

Alors, comment vous dire ? La première fois avec la cup, c’est, heu ...  un peu comme toutes les autres premières fois : pas vraiment le top !
Insérer une coupe menstruelle, ce n’est pas le geste le plus naturel qu’il soit.
Au début, il est difficile de la placer correctement, elle ne s’ouvre pas ou elle fait mal, et des petites fuites sont à prévoir.
Mais 3 jours plus tard, changement de level : j’étais déjà une experte de la coupe menstruelle ! :)
Comme souvent, il ne faut pas se décourager, et insister, jusqu'à trouver la bonne position, la bonne façon d'insérer l'objet. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, en gros !

Et au quotidien, ça donne quoi ?

Contrairement aux tampons, on peut laisser la cup en place entre 8h et 10h, en théorie. Plus besoin de stratagèmes pour s’éclipser aux toilettes toutes les 2 heures.

Vous imaginez ? 10h, c’est une journée entière de travail ; une grosse nuit de sommeil ; un trajet Paris - New York ; une saison de Game Of Thrones… tout ça sans se soucier d’aller changer son tampon !!!

Plus aucune sensation désagréable : l’impression d’avoir les chutes de niagara dans sa culotte ne devient plus qu’un mauvais souvenir. On oublie même qu’on a ses règles (oui, c’est possible).

Aucune fuite. Eh oui, à nous la lingerie fine toute l’année… Vous pouvez donc jeter vos vieilles culottes de grands-mères, que je vous vois sortir tous les mois !

Pas de mauvaises odeurs, puisque le sang n’est pas en contact avec l’oxygène.

Facile à retirer, grâce à sa tige plus ou moins longue, il suffit de pincer la cup pour stopper l’effet ventouse, et pouvoir la retirer tout doucement. Pareil, c'est un coup à prendre.

Toujours bien positionnée, impossible qu’elle remonte trop loin, de la perdre, ou pire : d’en mettre deux par erreur…

Respectueuse de notre flore vaginale, dîtes “au revoir” aux mycoses, sécheresse, sensations d’irritations, et autres fléaux du quotidien causés par ces satanés tampons !

Le bilan de mon expérience avec la cup

Après 2 ans de fidélité à la cup, je ne retournerais pas aux tampons et autres serviettes hygiéniques (sauf cas d’urgence). Je ne lui trouve que des avantages : mon cycle menstruel n’est plus le fardeau qu’il était. Certes, les premières utilisations nécessitent un peu de patience mais le résultat en vaut tellement la peine…
Mon seul conseil ? Apprivoisez votre corps, si ce n'est pas déjà le cas. Et ... foncez !
C’est votre meilleure “Cup’ine” (pardonnnnn) !

Pssst… Alors, vous vous y mettez quand ? :)

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